Papillons & Jardin

Ayant la chance d'avoir un buddleia, devant ma maison, qui s'est remis à fleurir en fin septembre, comme le lierre à une dizaine de mètres, nous avons commencé par voir 1 à 2 Vulcain.

La semaine dernière, dès qu'une mi-journée s'éclairait de quelques rayons, j'ai pu compter 4 Vulcains sur les dernières fleurs du buddleia.

Et ce lundi, ce n'est pas moins de 5 Vulcains qui étaient présents (plus rien sur le lierre). Avec 1 à 2 Moro-sphynx, 1 Xylocope et 1 bourdon terrestre...

En consultation du site Faune-Alsace, pour lundi 14 octobre : 15 Vulcain ont été vus dans le Bas-Rhin et 21 dans le Haut-Rhin...

Bonjour Jean-Seb !

Tu as de la chance, cette année j'ai bien moins de vulcains au jardin (Finistère nord) ; il faut dire que mon grand buddleia est mort et celui du voisin aussi.
Il y quelques années j'ai pu observer 11 vulcains au jardin en même temps !

N'est-ce pas simplement qu'il y a eu plus de naissances cette année dans votre coin ?
L'autre jour, chez moi c'était un bon jour pour les Paons du jour, tout neufs, tout beaux : il y en avait 8, naviguant entre Asters et Verveines de Buenos Aires ; je pense que c'est un record dans mon jardin.

Ici les Vulcains apprécient aussi mon petit Arbousier (je le maitrise) avec sa floraison tardive d'octobre/novembre.
Mais les rayons de soleil manquent beaucoup en ce moment

(C'est fait, j'ai déplacé ton sujet dans Vos observations)

Ben, jusqu'à présent, sur le même buddleia, depuis 10 ans au moins, je n'ai eu en même temps qu'un Vulcain et 1 Belle-Dame au maximum, en fin d'été.

Les rayons du soleil sont rares ici aussi.

Sur les cols vosgiens la migration des vulcains est très visible en ce moment (enfin les rares jours ou il fait beau.)
On peut en voir plusieurs dans la même journée franchissant les cols en même temps que les oiseaux.
Migration bien visible en plaine aussi (15 en une heure dimanche dernier) on le voit à leur vol déterminé bien dans l'axe sud ouest.
Il est probable que de temps à autre ils s'arrêtent ici ou là pour une pause ravitaillement.

Intéressante ta remarque, Mario !
Concernant le butinage en cours de migration, justement je me posais la question.

Une réponse ICI
Dont extrait :
" Les papillons en migration ne semblent pas intéressés par le butinage et peuvent franchir des obstacles naturels importants (mer, montagne…). Mais, à certains moments, à la faveur de conditions météorologiques particulières, des migrants marquent une pause – ils sont alors particulièrement difficiles à différencierd'individus nés sur place. "

En Bretagne ils sont hivernant, mais il n'est pas impossible que passent au-dessus de mon jardin des migrateurs sur voie occidentale.
Lorsque le temps est continuellement beau, ceux que je vois butiner au jardin seraient donc des locaux.

Mon arbousier va bientôt être totalement en fleurs... et je suis contente d'avoir vu hier, avec un beau soleil, un amateur

De mon côté, je constate aussi souvent une plus grande quantité de vulcains en automne butiner, surtout sur le lierre qui est la dernière fleur sauvage vraiment présente. Ou bien fin septembre sur les Buddleja. Je ne sais pas si ça a un lien avec une migration car dans ma région, c'est une espèce qui hiverne sur place (au moins pour une partie de la population). Je me dis que c'est peut-être juste une augmentation démographique naturelle en fin de saison liée à la succession de plusieurs générations qui se sont reproduites dans de bonnes conditions (l'effectif étant ensuite revu à la baisse à cause de l'hiver).
Après, s'il y a des migrateurs, il serait logique qu'ils se ravitaillent de temps en temps, au mois avant le début de leur migration, pour qu'ils aient suffisamment d'énergie. Mais d'un autre côté, le Vulcain n'est à ma connaissance pas une espèce qui parcourt d'aussi longues distances que d'autres espèces comme les belles dames.

2 vulcains et un Citron ce jour 18.10, jardin, sur feuillage, je n'ai plus de fleurs...22° à 16h

Quelques explications sur la migration du Vulcain (retrouvées il y a peu) :

migration étalée d'août à novembre

L'été 2000, l'espèce est présente un peu partout. Le 23 août, les vents s'inversent sur la Belgique et soufflent vers le sud, marquant ainsi le début de la migration retour, en Belgique comme en France. Celle-ci s'étale jusqu'à la fin du mois d'octobre, le plus gros de la migration ayant lieu entre le 23 août et le 1er octobre.