Papillons & Jardin

Aujourd'hui 7 mai 2024, Pieris rapae est aussi sorti entre deux averses.

Couple, Monéteau, Yonne:

C'est marrant, qu'est-ce qui te fait dire que c'est P. rapae sur ces photos ? Je ne vois rien d'hyper évident (tache apicale un peu trop cachée, taches post-discales pas directement visibles), et les rares indices qui m'orienteraient vers une espèce vont plutôt dans le sens de mannii (la grosse tache post-discale que l'on devine par transparence, la densité équivalente d'écailles noires au dessus et en dessous de la cellule des ailes postérieures, la nervure apicale simple des ailes antérieures).

Merci Axel pour ton message, et si c'est Pieris mannii, ce serait le premier accouplement que je rencontre. Je trouvais que la tache apicale ne descendait pas assez bas bien qu'elle s'arrête bien perpendiculairement sur le bord de l'aile comme souvent sur mannii.
Mais j'ai une autre photo qui peut emporter le verdict:



Evidemment comme je venais de commencer les photos une averse brutale m'a empêchée de continuer.. Après l'averse le couple avait disparu.

Qu'en penses-tu maintenant??

Les individus printaniers sont parfois déroutants, mais je vote pour mannii sans trop d'hésitation. L'individu dont on voit le dessus (sans doute un mâle) a une grande tache post-discale (bien trop grande pour un rapae printanier) avec le bord externe droit. Le fait que cette tache n'est pas bien noire, comme un peu effacée, semble assez courant chez les mannii de première génération, alors que chez les rapae que l'on voit en ce moment, quand elle est visible, c'est plutôt un point noir plus petit, plus arrondi et souvent un peu mieux délimité. La tache apicale ne marche pas toujours sur les mâles printaniers, j'ai l'impression. Mais ici, elle me semble quand même plus étendue que chez un mâle rapae typique, avec quelques écailles noires présentes à hauteur de la tache post-discale (ce qui n'arrive à peu près jamais chez les rapae printaniers que j'observe).