Il y a quelques jours, j'ai fait un petit inventaire. Pendant un quart d'heure j'ai observer tous les insectes, et pour pas oublier, je faisais des mauvaises photos. La situation était bien ombrageux, le temps était lourd et chaud. Ils étaient tous très excité et couraient dans tous les sens.
De suite j'ai essayé d'établir des relations entre les différentes espèces.
Les photos ne sont pas fait sur place, mais sortent de mon archive.
Voilà mon pied de bardane pas encore en fleur. Il mesure à peu près un mètre sur un mètre.
(photo a changée)
Dessus des pucerons (Aphis fabae) et bien-sur des fourmis qui les protègent pour qu'il puissent récolter le miellat (symbiose).
Les larves des trois syrphes suivantes sont bien connues comme aphidiphage (prédateurs)
Episyrphus balteatus, environ une dizaine
Syrphus ribesii/vitripennis, environ cinq
Scaeva pyrastri une seule
La présence des mouche suivantes est surement du à la proximité du composte, leurs larves de développent dans la matière organique en voie de décomposition.
Sepsis sp., il y en avait beaucoup
Seioptera vibrans, une seule
Setisquamalonchaea fumosa, une seule
Les larves des deux Tephritidae suivant se développent soit dans les tiges, soit dans les capitule de la bardane.
Terellia tussilaginis ♂, au moins une vingtaine
Tephritis bardanae ♂, environ dix
Pas de femelles, surement la raison pour http://papillonsetjardin.org/viewtopic.php?f=7&t=23660
Une Lucilia sp, le pure hasard, il y en a partout actuellement
Deux punaises:
Heterotoma planicornis, prédateurs des pucerons
Plagiognathus arbustorum,une seule surement à cause du voisinage avec les orties, leurs plante-hôte
Deux coléoptères:
Calvia quatuordecimguttata, si je me trompe pas. Il est parti très vite et j'ai pas eu le temps de compter ses points. Aphidiphage aussi.
Sphaeroderma rubidum, phytophage, souvent sur bardane, cirse, chardon, etc.
Deux Ichneumonidae:
J'ai juste une photo du plus petit.
Ichneumonidae sp, 8 mm, au moins un vingtaine
Je ne sais pas trop ce qu'ils ont chercher, mais ça courait partout. Selon https://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=3&t=72460 il y a des Ichneumonidae qui parasitent les larves des Syrphidae, mais je suis incapable de déterminer l’espèce, ça reste donc seulement une hypothèse.
Ectemnius sp, environ 5, connu comme chasseur de certaines Syrphidae
http://papillonsetjardin.org/viewtopic.php?f=61&t=23659
Pour la fin encore un petit hyménoptère de la famille des Chrysididae: Omalus aeneus probablement). A l’œil nu je l'avais pris comme un petit diptère, seulement l'examen des photos m'a permit la détermination.
Son rôle ici n'est pas très claire.
L'idée simple et qu'ils récoltent le miellat comme les fourmis.
L'autre hypothèses:https://www.insecte.org/forum/viewtopic ... ef%3A66042
Il s'agit ici des relations assez complexe, qui restent bien-sûr une possibilité hypothétique.L'autre hypothèse serait que la Chrysididae utiliserait un puceron comme cheval de Troye pour pénétrer indirectement dans le nid de son hôte (un Crabonidae chasseur de pucerons).
Cette statégie est seulement connu pour une autre Chrysididae:
Traduit de Atlante della biodiversità nel Parco Ticino:
S. CARRILLO ET L.E. CALTAGIRONE (1970) ont fait des observations détaillées sur la relation hôte-parasite de deux especes de sfecide, Solierella peckhami (Ashmead) et S. plenoculoides Fox, et du crisididae Pseudolopyga carrilloi. Grace à leurs études menées sur le terrain en Californie et en laboratoire, ils sont parvenu à démontrer que la femelle des criside dépose l'oeuf sur une larve vivante du premier ou second stade d'un Hémiptére du genre Nysius (Hemiptera Lygaeidae, deux especes concernées : N. raphanus et N. tenellus). Les deux especes de Solierella utilisent ensuite ces larves paralysées de Nysius pour approvisionner le nid, entre 4 et 10 par cellule. De cette façon compliquée le criside réussit à faire entrer son oeuf dans le nid de son hôte sans se faire remarquer et sans courir le risque que l'hôte adulte s'aperçoive de sa présence et détruise son oeuf. À noter que l'oeuf se dévellopera seulement dans le cas où la larve qui le porte est capturée et paralysée par une Solierella. Ceci est le seul cas connu de criside qui dépose son oeuf sur un hôte libre, qui ensuite sera employé comme proie par une guépe.
Un intéressant cas de compétition avec la Pseudolopyga provient d'une espece simpatrica, Hedychridium solierellae, qui parasite la même espèce de Solierella et aussi la Pseudolopyga. Cette criside dépose directement l'oeuf dans la cellule de la Solierella et la larve se nourrit de la larve hôte et de ses provisions, ainsi que de l'oeuf ou de la larve de la Pseudolopyga, lorsque elle est présente.