L'Opération papillons

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Lancé en 2006, avec le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) et en partenariat avec la Fondation Nicolas Hulot, l'Observatoire des Papillons des Jardins a pour objectif de mettre en place, avec le grand public, un véritable réseau de surveillance national des espèces communes de papillons de jour. Les informations récoltées permettent de suivre l’évolution des populations et de mieux comprendre les dynamiques écologiques, en lien avec les changements climatiques par exemple.

En 2009, l'Observatoire des Papillons des Jardins a été rejoint par un volet escargots et limaces, devenant alors l'Observatoire de la Biodiversité des Jardins (OBJ). L'OBJ est donc décliné en deux volets : Opération papillons et Opération escargots, les deux étant intégrés au réseau d'observatoires du MNHN Vigie-Nature.


Comment participer à l’Opération papillons ?

Tout le monde peut participer, les passionnés de papillons comme les amateurs !

Pour cela, il suffit de s’inscrire sur le site https://www.sciences-participatives-au-jardin.org/, et de télécharger les feuilles de comptage des papillons. Des fiches d'identification ainsi que des conseils pratiques sont présentés sur ce site, afin de permettre l’identification de chaque papillon observé.

Vous pouvez alors compter les papillons dans votre jardin ou dans un jardin public proche de chez vous. Les observations sont notées de façon hebdomadaire mais vous pouvez observer à la fréquence que vous souhaitez, l'important étant de bien noter la semaine durant laquelle vous faites vos observations.

Lorsque vous voyez un papillon, identifiez-le, comptez combien vous en voyez de la même espèce simultanément et notez-le sur votre fiche de comptage. Pour chaque semaine, notez le nombre de jours d'observations. Puis, pour chaque semaine, vous saisirez le nombre le plus élevé d'individus vus simultanément pour la même espèce. Attention, il ne s'agit pas d'additionner toutes vos observations de la semaine ! Vous risqueriez de compter plusieurs fois le même papillon.
Retrouver le détail du protocole ici.

Les données sont ensuite traitées par les scientifiques du MNHN : retrouvez les résultats sur cette page.