Papillons & Jardin

Bonsoir,
j'aimerais faire un remarque sur la méthode de comptage employée dans l'observatoire.
Si je regarde uniquement les chiffres de mes comptage, le nombre de papillons observés n'a pas énormément augmenté, alors que j'ai la certitude d'en avoir vu beaucoup plus ! (même sans tenir compte de la migration de belles dames !)
Par exemple, le tabac d'Espagne : l'été dernier, j'ai du en voir 3 ou 4 dans toute la saison, alors que cet été, j'en ai vu pratiquement à chaque observation, mais toujours 1 à la fois, donc cela ne se voit pas sur la fiche.
Voila, c'est juste une remarque !
Pourtant, j'en suis sure, l'été 2009 a été beaucoup plus riche en papillons que l'été 2008 dans mon jardin de Gironde.
Ce matin, un coup de gel, je crois que le comptage va sérieusement ralentir !
bon comptage à tous

Tu as tout à fait raison : un papillon que l'on voit tout les jours ou presque et un papillon que l'on voit une fois dans le mois, c'est pas du tout la même chose. Pourtant pour l'observatoire c'est la même chose, en tout cas pour le comptage. Cela veux dire qu'il se plait bien. Vas t'il se multiplier dans ton jardin ? Pour ça il lui faut une compagne...et ses plantes préférées pour ses chenilles...

Raphaël

Nous avons eu évidemment le même problème que vous , pour y remédier (en partie) nous avons eu recours à la photographie de papillons de la même espèce observés dans notre jardin un jour précis. La photo permet souvent de vérifier si c'est le même individu ou s'il s'agit de 2 (ou 3) individus différents grâce aux variations des dessins observables chez certaines espèces (par exemple le Tircis ou lre thecla du chêne) ou variations dues à l'état des ailes (plus ou moins abimées).Anne et Denis filosa

Bonjour à tous,

le fait de ne pas additionner toutes vos observations à la fin du mois permet de ne pas compter plusieurs fois le même individu. Ceci permet ainsi aux scientifiques du muséum national d'histoire naturelle d'obtenir des données les plus fiables possible!

Oui.
Je trouve que la méthode proposée par l'observatoire a le mérite d'être simple et de placer tout le monde sur un pied d'égalité.
Des relevés plus fins excluraient sans doute trop de monde du comptage.

Dès lors, ça ne me semble pas si grave que des subtilités comme "1 observation d'1 individu dans le mois" vs "10 observations d'1 individu dans le mois" passent à la trappe.
Même si c'est agaçant car nous savons que ça ne signifie pas tout-à-fait la même chose, ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, non ?

Oui mais.
La méthode préconisée par Noé Conservation permet de comparer l'évolution de la présence des lépidoptères ciblés d'une année sur l'autre avec toute la rigueur scientifique possible. Toutefois pour analyser une année particulière les données enregistrées doivent-être transformées par l'application de formules ou coefficients correcteurs, ce que l'Observatoire fait certainement systématiquement.
En effet, comment peut-on comptabiliser des papillons unisexués alors que dans la nature il en est évidemment tout autrement. Il est difficile d'admettre qu'un mâle aperçu un jour J et une femelle de la même espèce au jour J+n du même mois soient comptabilisés pour un seul papillon. Il est vrai que pour certains lépidoptères les différences ne sont pas évidentes au premier regard.
Qu'un papillon "tout neuf" soit rencontré et que quelques jours après on en voit un abîmé de la même espèce à comptabiliser pour un, OK. Mais mettre une unité lorsque c'est le contraire (l'usé en premier et le neuf en second), me dérange fortement.
Enfin, cette méthode globale de comptabilisation qui permet d'intéresser un maximum de personnes nécessite de rester rigoureux jusqu'au bout du raisonnement. Un exemple, Noé Conservation a établi, à partir des données enregistrées, des cartes de France pour la répartition des papillons observés ; si nous examinons la carte relative au Flambé nous constatons qu'il y a un peu de jaune dans les Pyrénées-Orientales, donc présence du Flambé, ceci est dû à la comptabilisation commune avec le Voilier blanc. Or, dans ce département il n'y a pas de Flambé. En conséquence, afin que les cartes concernées par des regroupements d'espèces voisines ne soient pas incorrectement interprétées, il faudrait donc rappeler dans la légende le nom de toutes les espèces effectivement étudiées avec l'espèce principale.

D'accord avec vous Albères,

Mais pour revenir à votre exemple du papillon usé suivi d'un papillon neuf, je ne trouve malheureusement pas de méthode de comptage simple qui puisse régler le problème...

Cela dit, rien ne nous empêche d'en proposer...

Bonsoir
Pour ma part j'ai l'impression de voir moins de papillons qu'il y a quelques années, même les grosses libellules qui venaient dans mon jardin j'ai en ai vu moins.
Tous les ans en septembre et octobre c'est un plaisir de les voir , et de disputer le pollen avec les abeilles et les guêpes, sur mon "arbre à papillon" comme je l'appelle. Un grand mur ancien tout recouvert.