Papillons & Jardin

Les plus âgés entre nous se rappellent peut-être encore les invasions périodique des hannetons dans les années 50 et 60 du vingtième siècle. Tout les quatre ans ils sortaient de la terre en avril/mai par millions pour défolier des forêts entières. Mais les plus gros dégâts se passent sous la terre ou les larves dévorent pendent trois ans tout les racines. On a prélevé jusqu’à 70 larves /m2.
Pour la disparition des hannetons dans les année 60/70 on a soupçonné que l’application des pesticides massives à fait de l'hanneton une espèce plutôt rare aujourd'hui.
Comme ils sont disparu aussi des surfaces non traitées on poursuit maintenant une autre théorie qui parle d'un cycle de 30 à 35 ans qui est superposer à leurs cycle naturelle de développement et qui est dû probablement à des maladies( Rickettsiella melolonthae )ou parasites.
Depuis le début du siècle ils sont de retour dans plusieurs régions de l'Europe font des dégâts considérable.

Encore quelques curiosités:

„En 1924, le zoologiste Kurt Floerike assurait que les hannetons étant gras, on pouvait , après cuisson et écrasement, récupérer la graisse fournie pour lubrifier les roues des charrettes ou pour fabriquer du savon.
En 1951, un milliard de ces coléoptères ont été récupérés à Vienne et transformés en nourriture pour le bétail.
Vers les années 1870, les hannetons étaient même récupérés à des fins nutritionnelles.
Si vous avez faim, il vous faut récupérer 30 exemplaires pour une portion, retirer les élytres, les écraser dans un mortier après les avoir soigneusement lavé, faire revenir la masse ainsi obtenue dans du beurre chaud, la faire cuire dans un bouillon de viande, la passer dans un tamis fin et la verser sur des croutons. Une excellente soupe.(Recette donnée par un journal "Vilbeler Anzeiger" en 1870 )
Un article de la "Fuldaer Zeitung " de 1925 précise qu'on peut trouver des hannetons confits dans le sucre, comme dessert dans certaines patisseries.
Après tout, certains nutritionistes d'aujourd'hui nous présentent bien les insectes comme source de protéines primordiale dans la la nourriture des générations à venir et nombre d'humains les consomment déjà. „

Source:
http://www.badische-zeitung.de/meinung/ ... -maikaefer




Melolontha melolontha 08/05/13 Calvados 25 mm

Effectivement, je me souviens très bien de ces invasions de hannethons qui se mettaient à vibrer autour des chênes à la tombée de la nuit, à l'époque, j'en avais peur, car quelques fois ils se posaient dans nos cheveux et pas facile de s'en défaire, maintenant, j'en observe très rarement et toujours avec la nostalgie de cette époque si lointaine

Vivent les Hannetons !

je n'ai pas connu les invasions de Hanneton
mais j'ai hâte d'en trouver un bien gras car j'ai des portes qui grincent

En ce temps là, je vivais en plein centre de Marseille, en appartement, et je n'ai donc pas connu ces invasions. Ici, dans le jardin, je n'en ai jamais vu. Peut-être qu'ils ne viennent pas en milieu urbain ? Je vois pourtant de très nombreuses cétoines, et j'ai vu plusieurs fois des rhinocéros.

Dans les années 60 il y avait beaucoup d'hannetons en Bretagne, dans la ville de Rennes, dans les marronniers, le vrai, le hanneton quoi !. Il nous accompagnait à l'école primaire dans une boîte d'allumettes, et nous nous en amusions pendant "la classe" à écouter le hanneton gratter à l'intérieur. nous étions ainsi moins seuls !
Parfois nous le sortions, nous trempions son cul en forme de plume Sergent-major dans l'encrier de porcelaine blanche, à l'encre violette, du pupitre, puis nous le laissions ainsi "écrire" sur une page blanche... les méandres et les "maladresses" du hanneton, le vrai, nous faisais beaucoup rire... d'où l'expression (pour Michi) " écrire comme un hanneton!" c'est-à-dire maladroitement ou comme un "cochon" !.
Puis à la sortie de la classe à 4 heures et demie, le hanneton en poche, nous nous dirigions vers une grande place, et là nous attachions un fil de coton à la patte du hanneton, après quelques tours de tourbillon du bras, il prenait son envolé avec un bruit de B52, et nous avions là le plus beau des cerfs-volants du monde...puis vous connaissez la suite....
j

Je n'ai jamais connu d'invasion (née en 71). Mais dans mon potager plus ou moins "urbain", je découvre pas mal de larves. Au début, je les tuais. Depuis quelques années, je les laisse comme tout le reste. Je laisse la nature faire sa vie.
Le soir, ça vole, ça fait du bruit... mais c'est mieux que les bruits de voitures ou de motos.
@+

Tout dépend de la quantité.
Ce qui est beaucoup moins connue, qu'une multiplication exorbitante existe des fois aussi chez les coccinelles. Quelques images ici https://www.google.fr/search?q=marienk% ... 40&bih=702