Pieridae - Pierinae
Taille LAA : 22 à 24 mm, mesurée.
Je l'ai découverte en 2016 à Monéteau, Yonne. Cette Piéride ressemble beaucoup à la Piéride de la rave ici : Pieris rapae avec laquelle elle peut être confondue.
Les adultes s'observent d'avril à septembre en trois voire quatre générations.
La chenille se nourrit sur un panel de plantes dont l'Ibéride des rochers, Iberis saxatilis, plante sauvage que l'on trouve plutôt dans la moitié sud de la France, ce qui explique peut-être la répartition plus ancienne de ce papillon. Mais aussi sur l'Ibéride toujours verte, Iberis sempervirens, fleur sauvage et présente aujourd'hui dans beaucoup de jardins comme plante ornementale, ce qui permet à cette Piéride d'augmenter son territoire vers le nord et l'est. On peut citer enfin le Diplotaxe à feuilles ténues, Diplotaxis tenuifolia, qui est couramment mentionné.
Toutes les photos ci-dessous sont prises à Monéteau, centre géographique du département de l'Yonne.
En première génération les taches sont plus grises, parfois assez claires.
Mâle, le 20 mai 2023, sur fleur de Thym : à noter aussi le fort saupoudrage de points gris sous l'aile postérieure.
En génération d'été les taches sont noires et mieux marquées. Mâle, le 6 septembre 2024 sur fleur de Lavande.
La femelle présente également des taches plus grises en première génération. Ci-dessous, sur fleur de Thym,
le 29 avril 2024.
En génération d'été les taches sont noires et beaucoup plus marquées. Femelle, le 21 juillet 2018.
Le dessous des ailes postérieures est fortement saupoudré d'écailles sombres en première génération, comme vu plus haut, mais
j'ai pu observer cet individu également fortement saupoudré le 15 septembre 2021.
A noter que le vol de ce papillon est plus mou que celui de sa cousine la Piéride de la rave, Pieris rapae, et qu'il se laisse plus
facilement approcher.
Donc une quatrième génération peut-être, accouplement le 17 septembre 2024 avec quelques effets de transparence dûs au soleil
plus bas sur l'horizon, mâle à gauche:
Pieridae - Piéride de l'Ibéride (Pieris mannii)*
- Hospiton
- Messages : 3062
- Enregistré le : ven. 18 mars , 2011 21:21
- Localisation : Yonne (89)
- Hospiton
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Re: Piéridés - Piéride de l'Ibéride (Pieris mannii)*
Différences avec la Piéride de la rave, Pieris rapae.
En préambule il faut noter que tous les critères évoqués ci-dessous ne sont pas toujours présents, et que donc certains individus sont très difficilement séparables de Pieris rapae.
Ci-dessous Pieris mannii, à gauche le mâle/A droite la femelle
Tache apicale indiquée par la flèche rouge, descendant jusqu'à la flèche bleue. Tache post-discale entourée en jaune. Cette dernière présente un bord externe en ligne droite ou le plus souvent concave. On observe aussi une suffusion de points noirs entre la tache apicale et la tache post-discale.
A noter: " Le mâle se distingue de la femelle par l'absence de tache noire à la base de l'aile antérieure"
L'extrémité de la nervure entourée en bleu ne possède généralement pas de fourche. L'aile est bien arrondie à ce niveau, et plus pointue pour la Piéride de la rave, Pieris rapae.
En préambule il faut noter que tous les critères évoqués ci-dessous ne sont pas toujours présents, et que donc certains individus sont très difficilement séparables de Pieris rapae.
Ci-dessous Pieris mannii, à gauche le mâle/A droite la femelle
Tache apicale indiquée par la flèche rouge, descendant jusqu'à la flèche bleue. Tache post-discale entourée en jaune. Cette dernière présente un bord externe en ligne droite ou le plus souvent concave. On observe aussi une suffusion de points noirs entre la tache apicale et la tache post-discale.
A noter: " Le mâle se distingue de la femelle par l'absence de tache noire à la base de l'aile antérieure"
L'extrémité de la nervure entourée en bleu ne possède généralement pas de fourche. L'aile est bien arrondie à ce niveau, et plus pointue pour la Piéride de la rave, Pieris rapae.