Meloidae - Meloinae
Comme chez tout les méloïdés, le développement des larves parcourt plusieurs stades très différents, ce qu'on appelle l’hypermétamorphose.
Ils sont incapables de voler, les élytres se recouvrent en partie, chose rare chez les coléoptères.
Il se distingue de M. proscarabeus d'une ponctuation du pronotum plus fine et plus éparse. Le pronotum est plus fortement échancré à la base avec une impressions transversale.
Les femelles pondent les œufs dans la terre. Les larves, on les appelle triongulins, une fois écloses, grimpent sur une fleur et attendent le passage d'un butineur. Ils s’accrochent sur les premiers insectes qui passent. S'ils ont de la chance, ils tombent sur une abeille solitaire (Andrena, Anthophora) qui les transporte dans son nid. Par fois ils s'accrochent par hasard sur un autre hyménoptère qui parasite les abeilles, avec le même effet (image 6). Arrivées, ils dévorent d'abord l'œuf de l'abeille et plus tard des réserves sous forme de miel et du pollen.
S'ils se 'trompent', ils meurent, ce qui explique le grand nombre d’œufs : 2000 à 10 000
La nymphe hiberne, l'éclosion de mars à mai. Les adultes sont phytophages.
Taille : 10 – 34 mm
Distribution : Paléarctique
Les antennes du mâle sont coudées au milieu.
Calvados, 29/03/2014
Un autre critère pour le distinguer de Meloe proscarabeus est le petit triangle qui apparaît entre le pronotum et les élytres, une partie du mesonotum, pas toujour bien visible.
la femelle avec les antennes non-coudées
probablement pas loin de la ponte
Calvados, 25/05/2012
Triongulins transportés par Nomada goodeniana, parasite des abeilles du genre Andrena.
COLÉOPTÈRES - Meloe enfle-boeufs violet (Meloe violaceus)*
- Michi
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